vendredi 1 novembre 2013

T'as pas fini ton Duroy® ?


En hommage aux négresses vertes...

Fallait s'y attendre, mes négresses en voient de toutes les couleurs avec leur Duroy®.

Il faut dire, que j'ai des relations qui n'aiment pas les contraintes :

- "C'est la première fois qu'on m'oblige à lire un livre depuis le lycée, tu ne te rends pas compte."
- "T'as vu le nombre de pages qu'il a ?"
- "J'ai commencé le dernier Bernard-Henri Levy, alors là, ça ne va pas être possible."
- "Je peux plus lire en ce moment. Ma facture d'eau a déjà explosé et comme je lis que dans mon bain..."

C'est pas la mer à boire quand même de finir son Duroy®. 
I. la fleur bleue y est bien parvenue.

Alors, inquiète, j'ai pris des nouvelles du front (fiévreux) de  M. la baroudeuse. Elle pourrait chanter voilà l'été mais non. L'hiver des hommes est là en embuscade. Revenue malade de ses vacances, elle se plaint :

-"J'ai pas beaucoup avancé dans le bouquin. Et puis il fait froid chez les serbes (elle renifle), et ils ont des noms à la noix (elle renifle encore) et ils sont tous en colères, mais vraiment très en colères (elle chope un kleenex®)."

Je m'inquiète et me dis que le massacre de Srebrenica pourrait bien la plonger en arrêt-maladie pour dépression. A moins que ce ne soit le contraire et que la maladie soit un prétexte pour achever son Duroy®, peinarde sous la couette.  Hou ! Mama-Mia !

Puis, je me suis tournée vers K. l'aristo. Elle joue les mères de famille nombreuse, dans le couloir, pendant que le chagrin, de ne pas avoir terminé son Duroy®, ne l'envahit qu'à moitié. 

V. lui a dit qu'à force de Priez pour nous, elles finiraient par me parler, toutes les deux, du même livre, tellement les deux histoires sont proches. A quoi bon !?

De deux choses l'une : soit j'abandonnais mes négresses actuelles, soit j'en recrutais de nouvelles, étendant ainsi la cour Duroy. 

J'ai donc décidé d'accroître ma troupe et de lancer l'un de ces petits bals sans importance : le bal des négresses. 

C'est joli le bal des négresses, vous ne trouvez pas ? J'y vois des pagnes froufroutants, des peaux saupoudrées d'or pâle, des rires flamboyants, face à la mer. La fête du string, quoi !

L'idée du bal n'est pas pour déplaire à  E. la voisine qui a tendance à me trainer sous le soleil de bodega. Elle est déjà d'accord pour dire comme certains : "méfiez-vous des écrivains", car elle m'a vu boire du blanc sec et manger des huîtres. Je la recrute donc.

Pendant ce temps là, M. le matheux, amateur d'Italie et ancien prof, plonge naturellement à la recherche du cahier de Turin. J'espère qu'il y parviendra davantage qu'à chercher, comme toujours, le carré de l'hypoténuse. Mais il n'avait qu'à mieux ranger ses affaires, aussi.

Pour finir, G. la slave nous rejoint pour connaître les mêmes vertiges. Et je trouve ça vraiment chouette d'inviter quelqu'un de l'est, à être totalement à l'ouest. Pas vous ?










4 commentaires:

  1. Au fait, j'ai trouvé un titre pour le prochain Duroy®, qui se passera à l'étranger selon mes sources. Il pourrait s'intituler : "Sous le soleil, de beaux dégâts".

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  2. Là, je te retrouve, aurais-tu pris du recul... ? Je pense que tu as réussi à démystifier Duroy, tu n'es plus sous le charme du début !!! Maintenant, je ne doute plus : tu ne le liras jamais... Mais ne t'inquiètes pas j'avance dans le chagrin... Mamie a rendu ses petits. Super le prochain titre.

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  3. J'ai pris tellement de recul, la baronne, que je prépare un "Batagelle n°2". Faut dire qu'après les scores d'audience du n°1, c'est tentant de poursuivre, par comparaison à "Duroy de la fêTe"...Je me rend compte que j'aurais dû mettre deux S au lieu du T, cela aurait ramené plus de monde. Mais bon, on peut pas refaire l'histoire...quoi que, y'en a que ça ne dérange pas.

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  4. Très drôle la conclusion de ce post concernant l'arrivée de G.La Slave!
    Bienvenue à tous ces nouveaux aventuriers!

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